L'atelier de la dracène dactylographe [Aide à la réécriture]

La terre commence à se reformer, alimenter à la fois par le pouvoir du dragon violet, mais aussi par celui de la dragonne des ténèbres. Un nouveau monde fait son apparition, n’ayant presque plus de lien commun avec l’ancien ci ce n’est quelque terres par-ci par-là.

Oui, notre histoire débute immédiatement après que Spyro et Cynder eurent restauré le monde condamné à la destruction par le violent et malfaisant Malefor.

Un monde identique, mais toutefois différent, différent dans un essence, différent dans ses lieux.

En effet, comme le monde fût refait à neuf avec les pouvoirs combinés du bien et du mal, celui-ci se sépara en deux mondes bien distinct: Une partie coloniser par les dragons de l’ancien monde et une autre non-exploré servant de terre d’exile pour les fidèles de Malefor et de la grande Cynder.

En rentrant en héro, Spyro et Cynder crurent qu’ils auraient tout les deux été accueillis comme des héros pour avoir sauvé le monde, à première vu ce serait le cas ci ce n’est que certain dragon fustigèrent Cynder du regard, surveillant tout les gestes que celle-ci faisait, certains terrifié par celle-ci quand elle posait son regard noir sur eux.

Ce comité d’accueil ne plu ni à Spyro ni à Cynder qui croyaient que leur intervention avait eu pour effet de restaurer le monde, mais en fait, il était devenu pire.

La victoire est leur. Malefor le tyran, premier des dragons violets, est défait.

Au milieu d'un brasier sans fin, deux dragons se font face, pensant leur dernier instant arrivé. Leur sort sans doute scellé, ils se font leurs adieux, non sans offrir au monde un dernier cadeau. Mue par le pouvoir du dragon violet et de la noire dragonne d'ombre, la terre commence à se reformer. Et un nouveau monde, vestige de l'ancien mais nourri d'un espoir futur, fait son apparition, n'ayant presque plus de liens communs avec celui qui précédait si ce n'est quelques terres ici et là.

Ainsi s'achève un récit et en débute un nouveau, sous le regard scrutateur du nouvel archiviste. Une histoire qui débute imméditament après que Spyro et Cynder, alliés dans un ultime affrontement, eurent restauré ce monde condamné à la damnation par le violent et malfaisant Malefor au moyen de son impitoyable serviteur qu'était le Destructeur.

Un monde nouveau s'offre alors à tous et chacun. Identique, mais toutefois différent. Similaire, mais profondément boulversé dans son essence. Familier et pourtant si étranger dans ses lieux.

Car du fait d'une renaissance engendrée par les pouvoirs combinés du bien et du mal, ces terres sont désormais marquées en leur sein et séparées en deux contrées bien distinctes : la première, libérée du joug du tyran, fut colonisée à nouveau par les dragons de l'ancien monde et leurs alliés, guépars, taupes et autres peuples survivants du cataclysme. La seconde, terra incognita pleine de potentielle, devint rapidement terre d'exil pour les fidèles de Malefor d'une part, mais également des serviteurs de la grande Cynder.

En effet, bien que rentrant ensemble en héros, et pensant naïvement le plus dur derrière eux, Spyro et Cynder crurent qu'ils seraient tous deux accueillis en héros pour avoir éviter la fin du monde. Hélas le destin pouvait se montrer bien cruel. Et rapidement certains dragons fustigèrent Cynder d'un regard mauvais, surveillant le moindre des gestes de cette dernière. Certains motivés par une terreur absurde, d'autres se cherchant des prétextes à la condamner au simple motif d'un regard de la noire dragonne à leur encontre.

Cette nouvelle réalité attristait aussi bien Spyro que Cynder, les deux amis ayant pensé que leur intervention avait eu pour seul effet de restaurer le monde. Malheuresement, certaines choses ne peuvent être réparées. Et les temps à venir, qui devaient s'annoncer radieux, n'allaient aller que de mal en pis.

Certains dragons, regardant Cynder s’éloigner, commencèrent à se chuchoter des mots entre eux. Nul ne savait ce qu’il se préparait sauf ses trois dragons.

La nuit venu, alors que Spyro était de sorti pour rejoindre les trois gardiens qui restaient. Cynder était resté derrière pour se reposer. Une ombre se glissa alors délicatement à l’endroit où dormait la dragonne noire. Le dragon, dont l’identité était caché par l’obscurité, s’avança lentement vers l’ancienne chef des forces du maître noir, les griffes bien déployé et aiguisé pour mener son travail à bien.

Malheureusement, Cynder, aussi malicieuse que puisse l’être un serpent, avait senti l’arrivé du dragon et attendait que ce dernier soit assez près pour ouvrir soudainement les yeux directement dans les siens. Il y eu alors une bagarre violente qui éclata entre le dragon et Cynder, une bataille qui se termina sur la décapitation sec de l’assassin amateur.

Choqué par ce qu’elle venait de faire et avec le sang sur sa lame et sur ses griffes, la dragonne tenta de cacher le cadavre et de se nettoyer, mais un dragon, qui ne dormit pas, la prit en flagrant délis et alerta le voisinage avec ses cris.

Le lendemain matin, toute la cité de Warfang était au courant du meurtre commis par Cynder. Si bien que Spyro et les gardiens ne pouvaient en croire leurs oreilles que Cynder ait tué un dragon d’une façon aussi brutale et cruelle.

Cynder déclara avoir agit en légitime défense puisque le dragon voulait la tuer, mais seul Spyro et les gardiens la crurent, sans pour autant la pardonner pour son geste, geste passable de peine de mort qui plus est.

Les dragons de Warfang déclarèrent alors vouloir la tête de Cynder. Spyro et les gardiens prirent alors une lourde décision, une décision qui ne sera pas sans conséquence: Ils firent le choix de bannir Cynder des terres des dragons sacrés, un choix que Cynder prit bien à l’extérieur, mais à l’intérieur elle bouillonnait de colère envers tout Warfang, jurant qu’un jour, elle mettrait à sang la cité au complet.

Les jours passaient, bien plus vite que quiconque ne l'imaginait. Dans les rues, discrets ou hautains, certains dragons observaient Cynder passer parmi eux déambuler au gré des journées. Mais parmi la foule, certaines critiques dissonantes s'élevaient par moment, la majorité venant tout particulièrement d'un certain trio de dragons, complotant quelques obscurs desseins.

Et une nuit venue, alors que Spyro s'en était allé rejoindre les trois gardiens survivants, héritiers qu'ils étaient de la volonté du défunt Ignitus, la noire dragonne se retrouvait seule en retrait pour se reposer, épuisée des incessants commérages à son encontre. Non loin, une silhouette se glissait délicatement, tel un fantome. En ces lieux où ne résidait présentement qu'un seul dragon, l'intrus s'avançait lentement. Sa cible ne faisait guère de doute : l'ancienne discipline du Maître Noir. L'assassin se préparait à frapper, les griffes bien déployées et aiguisées, témoins de sa détermination à abattre l'ancienne héroïne.

Hélas pour lui, il n'avait pas choisi une cible des plus faciles. Et dans la nuit noire, tel le serpent caché dans un fourré, Cynder avait fait preuve de bien plus de malice que son assaillant. Elle avait senti l'intrus se glisser dans ses quartiers, avait perçu son assatiable soif de sang, et n'avait fait qu'attendre que ce dernier soit assez près pour agir. Voyant les yeux de sa cible s'ouvrir subitement, plongé dans les siens, l'intrus se figeait, prenant conscience de son erreur.

Une violente échaffourée s'engageait alors entre le dragon et Cynder. Les coups fusaient, les griffes tranchaient et les crocs claquaient. Et aussi rapide qu'elle avait commencé, la bataille laissait soudainement place au silence. A ses pattes, gisant, le corps du dragon s'était affalé, séparé de sa tête suite à une leste décapitation réalisée par la sombre dragonne.

Ayant fait passé sa survie avant la raison, Cynder avait vu rouge. Et le sang qui perlait sur la lame de sa queue, encore chaud, était une preuve somme toute accablante de la scène qui venait de se jouer. La panique la prenant, occultant sa logique, Cynder cherchait alors à se débarasser du corps et des preuves. Mal lui en prit car un dragon, ayant eu peine à trouver le sommeil, la surprit sur le fait, poussant un cri et sonnant l'alarme à travers toute la batîsse.

Et le lendemain, à peine l'aube levée, toute la cité de Warfang était au fait du meurtre commis par Cynder. La pauvre cherchait bien à se défendre, plaidant la légitime défense, mais rien n'y faisait. L'occasion était trop belle pour ses détracteurs qui enfoncèrent le clou en liant le crime au sinistre passé de la dragonne. Déséspérée, Cynder cherchait le regard de son compagnon et des gardiens.

Eux savaient qui elle était. Eux avait vu le bon qui sommeillait en son coeur. Eux la croirait sûrement. Hélas pour Cynder, nul voix ne s'éleva pour la défendre. Ayant vu la scène du crime, ni Spyro ni les trois anciens n'avaient pu en croire leurs yeux. Le conflit avait été brutal et la sentence infligée par Cynder à son assaillant trop cruelle.

A nouveau, la dragonne d'ombre plaida la légitime défense. Que le dragon s'était introduit dans le batîment avec l'évident objectif de s'en prendre à elle. Certes, le dragon violet et les trois doyens entendait la raison. Mais quand bien même ils voulaient la croire, ils ne pouvait pardonner. De plus, la foule, implacable, demandait que le sang coule.

C'est alors que, le coeur lourd, les quatre dragons prirent une bien terrible décision. Dès cet instant, Cynder était considérée bannie des terres des dragons sacrés. Car cela était la seule clémence qu'ils pouvaient faire à son égard pour lui épargner une sinistre fin.

A l'extérieur, Cynder laissait paraître qu'elle prenait bien ce choix injuste. Mais à l'intérieur, une graine venait d'être plantée. La dragonne, trahie, abbreuvait cette pousse de toute sa colère et sa rage, bouillantes et troubillonnantes en son sein. Elle se jurait alors que, un jour, elle mettrait la cité entière à feu et à sang.

Et sans un regard en arrière, elle disparut.

Après avoir quitté la cité de Warfang, Cynder s'est réfugié dans son ancien château, aux cieux concordants. Observant les vestiges de ce qui fût son quartier général...et de sa première confrontation avec Spyro. Elle se remémora tout ce qu'elle avait fait pour libérer Malefor.

Bien que convaincu que c'était une terrible erreur, elle ne pu oublier les mauvais traitements des autres dragons du clan du dragon sacré à son égard, en tête de liste, l'exile dont elle fût condamné. Elle décida donc de se réfugier dans son antre en attendant d'avoir des réponses sur ce qu'elle doit faire.

Le Chroniqueur, voyant Cynder avec tant de chagrin, ne pouvait rien faire pour la consoler. Il savait que le livre de la dragonne noire mentionnait un retour dans les ténèbres et ce retour allait arriver maintenant, il n'y avait plus d'échapatoir.

Les mois passèrent et la colère de Cynder s'amplifiait. Elle recruta un grand nombre de dragons et de dragonnes aux grandes ambitions, certains avaient perdu quelqu'un de la patte du clan des dragons sacrés, d'autres vouent une jalousie sans précédent envers une réalité, ou encore se joignent à elle par peur ou par loyauté passé.

Maintenant, le clan des ténèbres est de retour avec une dragonne calculatrice et farouche à la tête de celui-ci qui trouve plein de moyen d'arrivé à ses fins tout en demeurant dans l'ombre.

Cependant, un groupe de dragon complote dans l'ombre pour le retour de Malefor et qui n'est donc pas très dévoué envers Cynder.

Lors de sa fuite, engendré par l'injuste blame qui pesait désormais sur elle, Cynder réfléchissait. Déposédée de ses proches, privée de ses biens, bafouée hors de son propre foyer, elle ruminait ses émotions, réfléchissant aux options qui s'offraient dorénavant à elle. Loin de la cité de Warfang, l'urgence lui intimait de se trouver un endroit où se poser et où préparer la suite. Un seul lieu lui vint en tête. Un endroit qu'elle ne pourrait jamais oublié tant son destin avait basculé là-bas et où la suite de sa chronique s'écrirait sans doute : les Cieux Concordants.

Se rendant sur place, elle observait avec attention, nostalgie, chagrin et rage, les vestiges de ce lieu qui, à une époque, lui avait servi de quartier général... Mais aussi l'endroit où Spyro et elle s'était sérieusement affronté pour la première fois. Peut-être etait-ce un coup du sort que de revenir ici, cet emplacement symbolisait autrefois le conflit mais aussi la compréhension qui avait existé entre les deux anciens amis. Elle trouvait ici bien des souvenirs. Elle avait tant oeuvré pour libérer Malefor ici-même, avant de le confronter et de le vaincre par la suite.

Se remémorant tout cela, elle prenait conscience de la bêtise des dragons qui l'avaient attaquée, puis chassée. Si vraiment elle était toujours la même qu'à cette sinistre époque, elle ne se serait pas allié avec Spyro. Elle n'aurait pas mis en jeu sa propre vie pour la leur. Sa rancoeur était inextinguible. Elle savait bien que ces sentiments n'étaient pas adéquats pour un futur sain, mais elle ne pouvait décemment pas oublier ni pardonner les mauvais traitements que le chan sacré lui avait infligés. Son exil n'était que la goutte d'eau surplombant la méfiance et la haine que ces derniers avaient eu envers elle. Elle qui avait tout fait pour être digne d'être parmi eux, d'être leur égal, de faire table rase du passé.

La dragonne noire avait besoin de temps. Aussi bien pour soigner cette peine qui la rongeait que pour réfléchir posément à sa situation. La colère grondait en son esprit mais elle se refusait de s'y laisser pleinement aller, elle valait bien mieux que ça. Elle ne serait pas comme les Warfangiens, esclaves de leurs émotions irationnelles. Se réfugiant dans son antre, elle méditait sur les réponses dont elle avait besoin.

Loin, très loin, dans un plan reculé et inaccessible au commun des mortels, le Chroniqueur, nouvellement élu à ce poste mythique, observait avec apréhension et tristesse son ancienne protégée. Il regrettait sincèrement son impuissance face au chagrin de la noire dragonne et son incapacité à la consoler. Simple spectateur de l'histoire des dragons, son rôle était d'observer et de consigner leur voyage, non pas de les guider. Et dans cette existence tout comme avant sa mort, le juste Ignitus entendait bien remplir son rôle.

Il voyait bien le chemin emprunté par la jeune Cynder. Il était conscient des signes témoignant des évènements à venir. Aussi ne pouvait-il que lui souhaiter le meilleur dans le pire. La seconde héroïne s'engagerait dans un chemin pavé d'embûches car tel devait être le voyage qui serait le sien : celui d'un retour aux ténèbres. De gré ou de force, ce retour se ferait, aucun échapatoire n'était possible dorénavant. Baissant les yeux sur les pages à venir, le chroniqueur lisait avec la plus grande attention les évènements se déroulant sous ses yeux.

Et le temps filait, les mois passaient les uns après les autres. Plongée dans sa retraite, Cynder avait cultivé sa colère. Auparavant brute, explosive, et semblable à un feu de foret, elle l'avait changée, transformée. Comme une lame que l'on aiguise et que l'on entretient, la dragonne avait fait de sa rage une arme on-ne-peut plus meurtrière. Maintenant froide et calculée. Avec le temps, elle commençait à y voir plus clair, avait développée ses envies et ses attentes, et était prête à s'y mettre.

En un temps extrêmement court, elle lançait de grandes campagnes de recrutement à travers les différentes régions. Et nombre de dragons y répondirent avec entrain. Les motivations de ces étaient diverses. Certains la rejoignit par jalousie envers le confort des dragons sacrés. D'autres leur vouaient une haine totale, engendrée par la perte d'un proche, ou choisissaient simplement de luir obéir, par crainte ou loyauté. Au fond, Cynder ne s'inquiétait guère des raisons individuelles de ses nouveaux sujets. Elle avait surtout besoin du nombre, le reste attendrait.

Fort de sa nouvelle population, le clan des ténèbres levait sa bannière, revendiquant haut et fort les territoires environnants la place forte de la nouvelle Impératrice des Ombres. Rapidement, la nouvelle se répandit comme une trainée de poudre. Tous et toutes savaient dorénavant que Cynder la renégate était de retour et dirigeait ses sujets d'une patte de fer. Hors de son territoire, on la décrivait dorénavant comme féroce et calculatrice, bien décidée à arriver à ses fins, quels qu'ils soient.

Et en quelques endroits, en parallèle de l'ascension fulgurante de la Reine Noire, d'autres bruits commençaient à courir. Certains dragons, à voix basse, s'inquiétant de quelques groupes inconnus, aux comportements louches dont l'on disait, si on écoutait les rumeurs, qu'ils chercheraient à ramener Malefor.

Qui régnera sur les terres des dragons ? Seul le chroniqueur, impartial, connait la réponse. Mais chaque dragon devra, un jour ou l'autre, choisir son camp.