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Cynder - Je suis maîtresse de tes peurs dès que tu penses à mon nom

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3 participants
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Cynder

Cynder


Femme Messages : 1
Date d'inscription : 15/04/2024
Age : 28
Localisation : Dans mon nid, à Blackclaw

Cynder - Je suis maîtresse de tes peurs dès que tu penses à mon nom Empty
MessageSujet: Cynder - Je suis maîtresse de tes peurs dès que tu penses à mon nom Cynder - Je suis maîtresse de tes peurs dès que tu penses à mon nom EmptySam 27 Avr - 0:45

Cynder

Informations Générales

Surnoms : La Terreur des Cieux, la Reine des Ténèbres
Titre : Maîtresse de Blackclaw
Faction : Ténèbres
Citation : A sans arrêt vouloir faire la lumière sur les autres tu ne feras qu'agrandir leur ombre, petit héros.

Sexe : Femelle
Tranche d'âge : Jeune adulte

Aime : Voler de nuit • Dormir près du feu • Les jours normaux avec Malicia
Déteste : L'hypocrisie de la gentillesse • Ceux qui abandonnent • Les insectes volants

Qualités : Réfléchie • Attentionnée • Ambitieuse
Défauts : Capricieuse • Prétentieuse • Défaitiste

Type de fiche : Personnage Officiel



Portrait Physique

Lorsqu'on rencontre un autre semblable, l'opinion se base traditionnellement sur deux choses : le physique, puis les actes passés. Malheureusement pour moi, mon passé est entaché de la même couleur que ces écailles qui ont déclenché les événements menant à mon exile. Je ne sais pas si je devais réellement naître ainsi, certains dragons noirs me pensent leur représentante, mais personne ne saura jamais ce que Malefor a pu faire lorsqu'il s'est penché au dessus de mon oeuf, quel sort il a pu me réserver pour que ma naissance se fasse comme une prophétie des ténèbres assombrissant l'avenir des dragons. Je sais que ça peut sonner pessimiste, alarmiste, ou pour certains ignorants poseur, mais la teinte de mes écailles n'est pas seulement une couleur. Plus intense que le noir des autres dragons, comme dévorant la lumière, créant cette surface de velours parfois dessiné de reflets bleus sombres comme les volutes de ma cape des ombres, il n'a rien que je pourrais qualifier de naturel à mes yeux. Il contraste beaucoup avec mon ventre lie de vin en un assortiment qui rappelle les sombres heures de la guerre à mes ennemis, comme du sang coulant de ma gorge à ma queue. Seuls mes yeux sont clairs, d'un turquoise qui pourrait témoigner d'une innocence, celle qui m'a valu d'être trahie... Quelle ignorante j'ai fait.

Beaucoup ne m'auront connue qu'étant jeune, et donc soit sous mon apparence adolescente, soit dans le corps de la Terreur des Cieux. Ceci n'aide pas plus à ce que l'on pense de moi de nos jours : je ne suis certes pas aussi maigre que je l'eut été sous le joug de Malefor, mais mon corps s'est affiné et élancé d'autant plus tandis que je grandissais, et à présent mon long et fin visage au bec marqué et aux six cornes d'argent à la forme aérodynamique n'a plus que ces yeux dont je parlais plus tôt pour témoigner de ma liberté. Affinés en une expression souvent méfiante, ils restent néanmoins remarquablement expressifs, et m'empêchent de cacher réellement mes sentiments. Des sentiments trop doux par le passé, devenus aigreur, lassitude et colère de nos jours, durcissant mes traits comme les nombreuses griffes qui parsèment mon corps, petites à l'arrière de mes pattes, ou en trois grandes lames à partir de ma nuque.

Mon corps possède des marques tribales sur mes épaules et mon crâne rappelant la forme des cristaux qui nourrissent les pouvoirs des dragons, ainsi que des lames en forme de serpes au bout de mes ailes et de ma queue, appuyant ma semblance maléfique. Mon visage a pourtant cette rondeur encore un peu juvénile qui me fait qualifier de beauté sombre par certains, et mon corps est bien plus musclé que lorsque j'étais envoutée, marqué sur chacun de mes membres, jusque dans les coudes de mes ailes immenses qui m'ont préservé mon ancien nom de Terreur des Cieux. Une part de moi déteste qu'on me rappelle ce nom d'esclave... Mais j'aime l'ironie que mes ennemis redoutent cette image du passé qu'ils ont eux-mêmes rappelée à eux.


Profil Mentale

La plupart des dragons qui vous conteront mon histoire diront sans doutes que je suis sans cesse partagée entre le bien et le mal, dans une sorte de combat schizophrène entre ma naissance dans l'innocence et ma jeunesse dans les ténèbres, et que j'aurai fini par me faire dévorer par le mal en moi. Ces mêmes dragons qui pensent que j'ai du bien au fond de moi, ce même bien qu'ils défendent en tous cas, utilisent les mêmes arguments que ceux qui me redoutaient tant qu'ils ont tenté de m'assassiner. Je ne plaiderai pas l'innocence, il y a un mal au fond de moi. Je n'y suis pas aveugle, tout comme je ne crois pas en un bien éternel et commun comme a voulu me faire croire Spyro : il n'y a rien d'aussi simpliste qu'une séparation nette entre bien et mal. Comment pouvez-vous prétendre me connaître ?

Il m'arrive souvent qu'une soudaine colère s'empare de mon esprit en voyant un dragon plus "bon" que moi. Une petite voix alors à l'arrière de mon esprit se met à jouer avec mes nerfs et susurre avec mépris mais une délectation malsaine : « Tue-le. » N'est-ce pas un événement qui arrive à tous ? S'imaginer les griffes portées au cou d'un autre, fixant son regard terrorisé tandis que son souffle se fait court. Je ne pense pas qu'il existe tant de dragons qui n'aient eu ce genre d'image en tête un jour, sous le coup de la colère, ou par une lubie de l'esprit. Nous avons tous cette voix en nous, mais comme vous pourrez le constater je suis encore assez sensée pour ne pas m'y abandonner volontairement. Certains pensent que ce n'aurait été qu'une question de temps que je tue à nouveau à Warfang, mais je ne suis pas la machine de guerre de Malefor ; j'ai été élevée pour survivre. Je ne veux pas imaginer un seul instant que je puisse me laisser abandonner à cette voix et contrôlée par ses désirs. Je suis la seule maîtresse suprême de mes désirs, libre de mes choix, libre de répondre à ma soif de vengeance, ou de la rejeter dans un coin de mon esprit par mépris pour celle-ci. Je suis celle qui choisis de tuer.

Cette voix a toujours marmonné à mon oreille depuis ma naissance, et semble plus forte depuis que je suis libérée de mes chaînes. L'écouter, c'est comme laisser une victoire à Malefor et à Spyro. Mais la contrôler, c'est prouver que je suis régente de mon esprit. Je travaille à ce comportement calme et réfléchi pour contraster avec mes actes passés, ceux-là même qu'on me rappelle souvent et que je devrais citer plus que de raison ici. Depuis que je fus exilée de Warfang, j'ai longtemps remis mes anciennes visions en question, j'ai longtemps tourné et retourné ma situation dans ma tête. Dois-je m'apitoyer sur mon sort comme n'importe quel dragon, tentant de m'attirer la pitié et les pleurs d'autrui ? Non, je ne veux pas m'y abaisser, ma fierté demande rétribution. J'ai toujours pensé que la mort planait au dessus de moi de façon menaçante, avec cette familière tendresse illusoire qui donne l'impression d'être accueilli chaleureusement contre son sein sans pour autant oublier que ce n'est qu'un instant de répit entre plusieurs enfers. C'est peut-être là encore que je suis trop naïve et innocente, car j'ai voulu tendre la main à ceux qui souffrent de ce même mal, de ces mêmes haines. Je n'ai aucun respect pour ceux qui abandonnent tout avant l'heure et se plaignent de leurs devoirs comme les dragons violets, le seul vrai respect que je dois avoir pour ceux qui souffre c'est de les voir essayer d'agir, de continuer. Chaque jour que je vie, c'est un jour de plus que j'ai poussé contre ma nature, ma naissance, un jour de plus de survie. Survivez, et vous gagnerez l'amour de la mère des ténèbres.

J'étais naïve en croyant que je pouvais compter sur les autres et me reposer, mon combat ne s'arrête jamais vraiment, et je pense m'être assagie aujourd'hui. Prudente et attentionnée, je sais cependant tout en m'inquiétant pour autrui ne jamais placer ma vie entre les mains d'un autre. D'une certaine manière, il est bon d'être à la tête d'un peuple, pour ainsi ne jamais redouter qu'ils se retournent contre moi si aisément, possédant une poigne de fer à l'intérieur de mon gant de velours. Pourtant, une partie de moi n'aime pas que l'on s'incline devant moi et m'appelle "ma reine", ou pire, "mon impératrice", avec cette admiration pathétique et manipulatrice des serviteurs qui baisaient les pieds du maître noir. Je ne me vois peut-être pas vraiment au dessus des autres, c'est vrai, ma souffrance a fait de moi une dragonne faisant preuve d'une grande humilité bien souvent, mais je sais malgré tout que j'ai une force que d'autres convoite, et que tout comme cette force me permet de gagner mes batailles, elle protège comme elle frappe ceux qui cherchent mon amitié. Ils devront me respecter dans la Peur, cette peur que je manie comme une extension de moi. Certes, je joue de provocation, et je ne dirais pas que je suis la dragonne la moins susceptible qui soit. Mais au fond de moi, je déteste plus que tout cette soumission et cette peur dans le regard de ceux qui me voient comme un être supérieur, elle n'est pas moins exécrable que le désir d'abandonner des plus faibles. Cela me rappelle de bien mauvais souvenirs... je ne cherche plus à ce que tu m'acceptes, je suis et tu ne peux rien faire contre cela.


Biographie

Dans une nuit noire d'encre, des cris survinrent dans le ciel étoilé au dessus du Temple du Dragon : la ville de Warfang s'était faite attaquer dans une telle discrétion que personne n'avait vu venir le danger, et bien vite un enfer de flammes et d'éclairs déferla sur les murs du bâtiment. Sur les langues de feu, les ombres immenses des singes s'élevaient, tenant haut au dessus de leurs têtes des armes lourdes qu'ils abattaient sur les œufs de dragons protégés par les gardiens. Les craquements sinistres des coquilles et des os retentissaient tandis que certains hurlements de douleur des attaquants se faisaient entendre alors qu'ils se jetaient des hauteurs pour tenter de fuir les flammes qui dévoraient leurs crânes qui allaient s'écraser sur le sol pour appuyer la mélodie du massacre. Plus de cris encore retentirent quand un dragon rouge s'abattit sur un œuf, refermant ses puissantes griffes dessus en brûlant nombre d'assaillants de son souffle puissant, donnant de si violent coups d'ailes que son envol envoya valser en tous sens les macaques si légers. Il s'enfuit dans le ciel nocturne, poursuivi par l'ennemi. Ainsi commence la légende de Spyro, le Dragon Violet... Mais l'histoire qui nous intéresse en cet instant est celle d'un œuf laissé derrière parmi les derniers intacts.

Les singes restés sur place recommençaient leur macabre concerto quand soudain une ombre puissante ramena son épais sabre devant le bras d'un de ses serviteurs qui s'apprêtait à réduire à néant la petite vie qui battait au cœur de la coquille à ses pieds. Gaul, le Roi des singes qui avait reçu des ordres explicites de son maître, Malefor, se baissa avec prudence, enveloppant de ses épaisses paluches le fragile réceptacle de vie qui se trouvait à terre. Le devin avait été très clair sur la possible trahison de celle que Malefor allait recueillir, mais le destin ne pouvait être entièrement changé, et le maître des Ombres comptait tenter de détruire le mal par le mal, confrontant deux héritiers du même âge. Pour appuyer son plan, deux oeufs furent portés dans les puissants bras du roi primate jusqu'au plus haut point de la Montagne de Malefor. Sur le trône de pierre du Seigneur des Ombres se dessinait la silhouette du puissant maître. Son regard se posa sur les oeuvres fragiles qui lui était offertes : de cette coquille allait naître une créature élevée dans l'ombre qui deviendrait plus tard la Terreur des Cieux, et sa première victime serait les premiers bons sentiments qu'elle éprouverait dans ce monde.

Je naquis en tant que fille du Maître des Ombres, aux côtés de Malicia, ma rivale et ma soeur dans cet enfer. Que ne furent les ennuis que lui apportèrent la naissance de deux bébés dragons dans un premier temps. Le Maître des Ombres ne pouvait se salir à tenter d'élever ces petites choses intenables et qui manquaient cruellement d'esprit, aussi la petite créature noire aux grands yeux bleus et sa petite partenaire au malicieux regard rouge passèrent de mains en mains parmi les serviteurs inaptes à s'occuper de telles enfants. Même Gaul dû se mettre au travail pour les filles du maître, se pliant en quatre pour tenter de les empêcher de pleurer et crier avant de comprendre qu'en fait elles ne réclamait qu'un peu de nourriture pour remplir leurs petits estomacs vides. Ceci pourrait presque commencer comme une histoire attendrissante, mais lorsque le passé du père adoptif est rempli de tant de douleur que son cœur est condamné à ne plus jamais aimer, comment peut-on imaginer qu'il ait pu ressentir le moindre amour pour cette petite dragonne dont les sourires rappelaient ceux des dragons qui l'avaient exilé de sont pays pour une histoire de nature ?

Jamais je n'ai cru un seul instant que Malefor ait pu avoir le moindre sentiment pour moi dans ma jeunesse. Souffrant de ce manque d'affection, c'est sans doutes pour cela que j'ai cherché la compagnie de Malicia, alors que Gaul prenait plaisir à nous rappeler sans cesse qu'un jour l'une d'entre nous tuera l'autre pour être choisie comme l'élève du Maître Noir. Malicia devait ressentir le même désespoir que moi, parce que malgré les tentatives de nos parents d'infortune de nous opposer et de nous faire haïr l'autre, nous trouvions le moyen de nous entraider dans cette prison glaciale. Lorsque l'une était privée de nourriture, l'autre lui rapportait quelques restes à peine mangeable pour tenir un jour de plus. Lorsque l'autre était envoyée à l'arène pour subir les pires sévices, renforçant son corps et son esprit mais détruisant peu à peu son âme et son coeur, alors la première s'empressait de lui préparer des soins et restait à son chevet toute la nuit en murmurant des paroles d'encouragement. Ses murmures, je les entendais dans un coin de ma tête chaque fois qu'il me venait à l'esprit l'idée d'abandonner.

Lorsque nous ne nous faisions pas punir pour nos tentatives d'apaiser nos souffrances, je errais telle une ombre dans les entrailles de la montagne, passant parfois derrière le fantôme de mon père : il invoquait chaque jours de nouvelles créatures du puits, des dragons vicieux et immondes qui ne désiraient que détruire et se venger. Je n'ai qu'assez peu de souvenirs d'eux, juste une vague image : il m'avait semblé un instant voir un crapaud aux pieds de Malefor, une créature trapue et assez immonde. Enfin, quand votre nourrice s'appelle Gaul, on oublie assez vite les notions de beauté et de laideur, alors je suppose qu'avant je trouvais cette forme juste assez fiable. Ce qui m'avais troublée était qu'alors que je l'avais perdu de vue, ayant aperçu Malicia qui me faisait signe de venir de l'autre côté de la pièce, la scène avait changé, me faisant penser que ce souvenir n'est peut-être qu'un rêve au fond. Un pilier était apparu dans mon champ de vision, me coupant des deux dragons, et quand je découvrais à nouveau la scène le crapaud avait changé pour devenir un reflet éclatant. Une petite dragonne trapue mais au jolie minois, avec cette crinière d'argent à la place des pointes, bien trop semblable à mon reflet dans un miroir mais plus propre qu'une poupée sculptée. Pourquoi cette forme ?

Je ne me rappelle plus vraiment avoir rencontré ce dragon par la suite, alors ce n'était peut-être qu'un souvenir déformé. Parfois, ces dragons que Malefor invoquaient se mêlaient à nos entraînements, tous plus sanguinaires et fous les uns que les autres. Serviteurs appelés d'un autre temps, ou esclaves obtenus sur les champs de bataille, ils tentaient de rentre nos entraides plus difficiles, de nous utiliser l'une contre l'autre. Malefor détestait ça, car cela renforçait nos liens, et selon lui nous rendait trop tendres et fragiles. Les alliés du maître des ombres étaient tous de formidables machines de guerre, mais Malicia et moi devions les surpasser, il fallait que notre dernier affrontement soit glorieux. C'est peut-être à cause de la colère de plus en plus grandissante de Malefor que Gaul a finit par changer le fusil d'épaule, et au lieu de nous donner des épreuves de plus en plus complexes qui nous faisaient subir les plus grandes torture, il me tira un jour par la gorge jusqu'aux profondeurs de la montagne. J'avais beau me débattre, voulant le déchiqueter, que rien ne reste de ce foutu macaque ! Il était bien plus fort que moi, malgré tous ces entraînements. Il le savait, il servait Malefor et suivait ses ordres, mais au fond il n'aimait pas l'idée de créer sa propre perte en donnant naissance à des dragons qui puissent le tuer avant qu'il ne voit son maître sur le trône. C'est sans doutes un des éléments qui a débuté l'échec du plan de Malefor, le fait de croire en quelqu'un d'aussi ignoblement lâche, qui ne survie que par la mort des autres.

Ce jour-là, j'ai fait face au jugement de Gaul et Malefor, et à la rage folle de mon ancien maître. « Tue-la. » Ma vision s'est assombrie, alors que les battements de mon coeur devenaient si intenses que j'avais l'impression qu'on plantait une lame à répétition dans ma poitrine, brûlant mes chaires et remplissant ma gorge de sang et de bile acides. Il a fallu de longues années avant que je sache ce qu'il s'était passé ce jour-là, quand la Terreur des Cieux avait enfin pris son envol pour la première fois, à la recherche de sa première proie et ultime preuve de son accession auprès du Maître Noir : Malicia, ma chère soeur.



Bien des mois plus tard, un autre enfant se présenta à moi : Spyro, le dragon violet qui faisait tant peur à mon prétendu père. Nous fûmes confrontés. Je n'avais qu'une envie, qu'un ultime désir : enserrer le cou du dragonnet de mes longues griffes meurtrières pour mettre fin au filet de souffle qui passait dans sa gorge. Au fond de mon cœur cependant, je pleurais sa mort, comme je pleurais celle de ma soeur... Mais il n'en fut pas comme le désirait la Reine Sombre : le pouvoir du dragon violet fut bien au delà de ceux qu'on m'avait accordés et vinrent à briser le sort de Malefor. Il aurait pu et même dû me laisser là, à disparaître dans la Convexité pour ne plus jamais revoir le jour, perdre ce combat éternel pour ma survie, mais Spyro vit en cette Cynder ce que personne n'avait jamais vu avant : la douceur et la tristesse d'une dragonne sans famille, sans personne. Ainsi, j'ai pu à nouveau ouvrir les yeux et voir le ciel du Royaume des Dragons.

Cette partie de l'histoire, vous la connaissez : la renaissance de Malefor, la tentative des héros de l'arrêter, notre enfermement dans un cristal d'ambre, le combat contre le golem, la bataille du Destructeur et enfin le combat final. Tout le monde cru qu'au terme de cette guerre, deux héros avaient été tués... mais au loin dans les profondeurs, un nouveau Chroniqueur apportait un regard inquisiteur sur son livre pour tenter de connaître le fin mot de l'histoire. Je ne voulais pas rentrer, pas risquer de revivre l'enfer de l'éducation qu'on m'avait donnée, je n'avais pas de maison et je ne faisais confiance à personne. Mais Spyro disait vouloir m'ouvrir les yeux, alors il m'amena avec lui dans un voyage pour que je puisse tout réapprendre, et surtout profiter de notre nouvelle liberté, loin des pouvoirs du dragon violet, loin de l'asservissement des ombres. Nous élûmes domicile dans un paysage naturel, loin de Warfang, pour profiter d'un peu de temps ensemble. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine, mais c'était si doux par rapport au jours de ma transformation, j'avais envie de rire à chaque vibration : Spyro comprenait ma vision du monde, il croyait lui aussi au bien dans le mal, et il était si doux avec moi... si tendre. Je savais que j'étais amoureuse de lui. Lorsque j'ai pu prendre mon courage à deux mains, nous décidions de rentrer enfin à Warfang, où nous avons été accueillis en héros. Je découvrais enfin le monde de Spyro, ses amis, toutes ces choses qui faisaient vivre aux dragons des jours heureux... Jusqu'à-ce que le scénario recommence.

Dans une nuit noire d'encre, des cris survinrent dans le ciel étoilé au dessus du Temple du Dragon : la ville de Warfang s'était faite attaquer dans une telle discrétion que personne n'avait vu venir le danger, et bien vite un enfer de flammes et d'éclairs déferla sur les murs de la cité. Les dragons paniquèrent, se pressant dans les couloirs du lieu sacré, alors qu'un cri d'horreur retentit à la découverte de la scène. J'étais là, au milieu de la marre de sang, regardant son corps inerte par terre, baignée dans cette odeur que j'avais oubliée depuis pourtant si longtemps. Pourquoi m'avait-il attaqué ? Il devait être fou ou ignorant, j'avais vécu bien trop d'années à souffrir plus que quiconque dans ces murs, dormir n'était pas un moment de faiblesse pour moi car la nuit était mon repère, et que le moindre son résonnait comme le déchirement des cieux une nuit orageuse. Un dragon s'était infiltré et avait tenté de me tuer, mais s'était retrouvé transpercé par ma lames, et égorgé d'un geste sec. Je le regardais pris de spasme à terre, ne sachant trop s'il mourrait du poison qui brûlait ses veines, du sang qui remplissait ses poumons, ou justement de la perte de ce liquide couvrant mes griffes et mon visage. Quand je me retournais, je sentais toute la haine des dragons autour de moi, et je voyais le regard choqué et désespéré de Spyro. Etait-ce... ma première erreur ?

Les heures qui suivirent fut aussi longues que des années, et pourtant plus courtes que le battement d'ailes d'un dragonnet. Je sentais mon souffle coupée pendant que les sages et Spyro se retiraient pour discuter du "meurtre" dont j'étais coupable, mais j'étais incapable de dire un mot, ni de faire un geste. Comme bloquée dans le temps, voyant tout se dérouler si lentement autour, le bruit résonnant dans ma tête comme si j'étais mille lieux sous les mers, coincée dans un cristal d'ambre seule au milieu de la place. Je voyais leurs regarde haine, de peur, de dégoût. Au fond je ne comprenais pas vraiment ce qu'on me reprochait, et quand je regardais le sang sur mes griffes je ne faisais que m'enfoncer dans une spirale sans fin de questionnements et de justifications. Qu'est-ce qu'on attendait de moi ? Que je me laisse sagement faire, qu'après avoir été sauvée et aidée j'accepte ma fin ? J'avais enfin tout ce que je voulais, je n'allais pas tout les laisser me reprendre !!!

Mais lorsque Spyro revint, je ne vis que le doute et la souffrance dans les yeux de mon aimé. Il m'annonça le verdict, et je crois encore qu'aujourd'hui ce souvenir se fait sans le moindre son dans ma tête. Je ne peux que m'évertuer à lire sur ses lèvres, voulant me repasser la scène encore et encore pour essayer de croire que j'ai mal compris, que j'ai confondu. Mais le message était clair : « Tu es exilée. » Ce que j'avais toujours souhaité, ce monde de paix et de tendresse, la proximité de celui qui me comprend, une nouvelle chance... Tout cela me tournait le dos, comme si je n'y avais jamais eu droit. Ma vision se troubla, des larmes chaudes coulèrent entre mes écailles noires. Je ne pouvais plus faire confiance... Je soufflais violemment un nuage de ténèbres sur la place, étouffant quelques secondes les dragons présents pour qu'aucun ne me suive, puis je filais à travers les airs, le plus loin possible, laissant les gardes de Warfang impuissants face à mon exile forcé. Plus jamais je ne reviendrais à Warfang, le jour où une armée piétinera ces terres, que j'en sois la maîtresse ou la spectatrice, je serais loin à observer cette oasis se tarir avec la même froideur que l'on m'a observée disparaître ce jour.

Je volais longtemps jusqu'à atteindre les hauteurs de montagnes lointaines qui brillaient comme la lune. Je poursuivais en pleine nuit, chassant le sommeil comme si je craignais qu'on m'y attaque encore, et traversais les plaines brûlées du Destructeur. Je marchais, nageais, volais comme si je fuyais un fantôme. Mais dans mon esprit, je poursuivais plutôt ce fantôme : en entrant dans l'obscurité d'une grotte je voyais enfin ses yeux rouges se fixer sur moi. « Malicia... » Elle tenta de m'attaquer sur l'instant, et je ne pouvais que la comprendre. Si j'avais été suffisamment naïve, j'aurais probablement voulu la laisser faire à cet instant. Mais j'ai survécu jusqu'ici. Survécu, malgré eux. C'est en voyant la haine briller dans mon regard que ma soeur arrêta ses crocs près à déchirer ma gorge, et qu'elle tendit l'oreille à mes plaintes. Je lui contais tout ce qui m'était arrivé, depuis l'instant où j'avais regagné mes esprits dans l'enveloppe corporelle de la Terreur des Cieux à la tentative de meurtre dans les murs de Warfang. Elle m'écouta en silence, comme si elle essayait de vivre avec moi ces quatre années qu'on avait passées sans que je puisse me souvenir d'elle alors. J'aurais dû aller la chercher dès que Spyro et moi avions vaincu Malefor... Je suis la dernière des idiotes.

Quand je lui partageais mon désir de me venger de ces traitre, et de prendre mon avenir en mains pour ne plus jamais être protégée ni laissée pour morte, elle eut un rire strident comme le sifflement du vent. Malicia avait toujours aimé l'idée de faire souffrir et terrifier les autres dragons, comme si elle ressentait ce besoin de leur faire vivre un peu de notre enfer. Je ne partageais pas sa vision avant, mais à présent je la comprends un peu mieux : nous avons vécu les pires choses, et nous en sommes sorties plus grandes et plus fortes, mais surtout plus sages que ces dragons peureux qui nous chassaient. Leur bien ne vaut rien face à la réalité des choses, et sur la trame noire et blanche de leurs idéologies je viendrais peindre leurs pires cauchemars des couleurs qu'ils ont oubliées si longtemps. Nous prîmes notre envol une fois de plus côte à côte cette nuit. Comme sa présence m'avait manqué pendant mes vols nocturnes... L'endroit où nous venions nous reposé devint la première pierre de notre Empire, et bientôt l'ombre de cette bourgade pris la forme de la forteresse de Blackclaw. Le Destructeur devait mettre fin à l'ancien monde, je donnerais naissance au nouveau.


Capacités

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Force : 3/10
Endurance : 4/10
Vitesse : 7/10
Agilité : 6/10
Magie : 10/10

Elément principal : Ombre
Eléments secondaires : Peur, Poison, Vent

Points de Vie : 11
Points de Mana : 40

Capacités spéciales : Depuis ma naissance je possédais le pouvoir des Ténèbres, mais l'envoutement pratiqué par Malefor, dragon violet, sur ma personne m'a donné accès à trois autres éléments tout aussi sombres mais puissants : la Peur, le Poison et le Vent, le plus discret des quatre.
Cri de Sirène Je peux relâcher un puissant cri visible sous forme de rayons rouges circulaires qui peuvent pétrifier l'adversaire ou l'envoyer valser selon sa résistance. Le souffle est de portée très large mais assez courte malgré tout, touchant principalement les ennemis au devant en provoquant des pulsation et un son strident qui déconcentre tous les adversaires à portée du son, voire assourdi temporairement les plus proches.
Souffle d'Effroi Envoyant des sphères rougeoyantes à l'apparence de boules de feu autour de moi, je peux en atteignant la cible l'étourdir grâce à ces sphères lourdes qui agissent tels des feu follets en tournant autour de la cible avant d'exploser un en cri choquant. La portée est faible, mais le feu follet résister quelques secondes avant de disparaître.
Cyclone Un puissant souffle de vent sort d'entre mes crocs pour repousser les ennemis. Un adversaire qui tente de résister pourra à la longue être privé d'air, mais ce souffle sert principalement à repousser l'ennemi. Celui qui s'approchera de trop pourra être blessé par un choc semblable à un coup donné d'une arme contondante. Le souffle a une portée plus importante qu'un souffle moyen, mais il est moins puissant à sa pointe qu'en sa base.
Tornade M'enveloppant dans mon souffle de vent, je peux tourner sur moi-même pour former une tornade qui peut envoyer les débris alentours sur l'ennemi et repousse toute attaque physique en envoyant valser les adversaires. Les plus légers sont piégés dans la tornade de telle sorte que je peux les envoyer valser à leur tour. Je peux tenir une bonne minute ainsi, mais serai bien souvent étourdie après utilisation du pouvoir.
Venin Apparaissant sous forme de crachats de liquide bouillonnant vert ou d'un trait de flammes infernales, le venin agit à la fois comme un acide et comme un poison mortel. La sphère de poison est grosse comme un petit ballon, et lourde comme une pierre, s'écrasant rapidement en provoquant des éclats de toutes parts qui peuvent provoquer des blessures importantes si elles ne sont pas rapidement nettoyées, brûlant dans un premier temps puis creusant tout objet solide. Le trait de flammes est semblable à celui d'un souffle de feu classique bien que plus fin et partant sur une plus longue distance, pour un tir de précision.
Coup du Scorpion Me recouvrant de venin auquel je résiste tant que celui-ci provient de moi-même, je peux foncer sur l'adversaire dans l'intention de lui provoquer un coup tranchant avec les cornes, la queue ou les griffes, afin de faire pénétrer le venin à l'intérieur du corps de la victime. Je suis légèrement ralentit par le venin si je ne veux pas être blessée moi-même, mais cette attaque principalement physique est surtout une amélioration de mon attaque physique normale.
Frappe d'Ombre M'enfonçant dans l'ombre pour en devenir une moi-même, je me déplace tel un nuage de fumée noire suffocante vers l'adversaire. Mon déplacement est lent, mais je peux passer par des passages plus étroits sous cette forme, et éviter un certain nombre d'attaques qui ne frôlent pas directement le sol. Lorsque je donne des coups de griffes, de nombreuses griffes obscures sortent de l'ombre pour découper l'adversaire au dessus de moi, pouvant les faire suffoquer quelques secondes de plus par l'élément de ténèbres.
Flammes d'Ombre Enfin, il m'est possible de souffler cette même fumée suffocante directement sur l'adversaire. Tout comme le souffle de vent, le souffle d'ombre a une meilleure portée d'un souffle de feu, mais est moins suffoquant à sa pointe qu'à sa base. Il ne s'évapore cependant pas tout de suite, laissant une traînée qui reste désagréable à respirer et peut faire suffoquer les êtres les plus sensibles pendant plusieurs secondes.


Qui es-tu, toi ?

Pseudonyme : Clownette Amber, ou Jäger
Âge : 28 ans

Jeu Spyro préféré : Dawn of the Dragon et Enter the Dragonfly
Expérience RP : Depuis je crois 17-18 ans
Disponibilités : Changeantes, je reste en invisible quand je passe, mais je vais faire en sorte de passer et répondre régulièrement pour respecter mon personnage !

Découverte du forum : Invitée et réinvitée par Cinderella et Luirio !
Suggestions : J'attends toujours la page d'accueil. :p
Code du règlement : [Croqué par Cindy~]



Code inspiré par Luirio et réalisé par Cinderella
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Malicia Frostbite

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Date d'inscription : 02/10/2021
Localisation : Dans ton ombre~

Feuille de personnage
Point de vie:
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MessageSujet: Re: Cynder - Je suis maîtresse de tes peurs dès que tu penses à mon nom Cynder - Je suis maîtresse de tes peurs dès que tu penses à mon nom EmptySam 27 Avr - 8:39

C'est toujours un plaisir d'être à tes côtés mon amie. >:)
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MessageSujet: Re: Cynder - Je suis maîtresse de tes peurs dès que tu penses à mon nom Cynder - Je suis maîtresse de tes peurs dès que tu penses à mon nom EmptyAujourd'hui à 11:23

Bonjour, et bienvenue je ne sais pas si j'ai mon mot à dire sur les personnages officiels, mais dans le doute me voilà. XD

J'ai tout lu et relu, j'ai beaucoup aimé la lecture de ta fiche. Un petit point me perturbe mais ça n'a rien de grave. En effet, il me semblait qu'il avait été confirmé que Cynder était une dragonne de vent à l'origine. Enfin, c'est libre à interprétation je suppose comme on en apprend rien dans les jeux.

Sinon, tout est bon pour moi, j'ai bien aimé l'idée de reprendre les techniques des jeux.

Bon jeu ! ^^
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